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Photographie, Peinture, Écureuils, pinceaux, Tubes, Peinture -- Technique, Aquarelle, Godets, Martre commune, Poils, Poney
Matériel d'aquarelle : peinture en godets et en tubes, pinceaux et eau. Les couleurs d'aquarelle se présentent sous divers conditionnements : godets, tubes, crayons, craies, aquarelles liquides. La composition de l'aquarelle en godet et en tube est la même. Il est donc possible de remplir les godets vidés avec des tubes, moins onéreux, ceux-ci durciront en séchant. Il est cependant recommandé de procéder en plusieurs couches. Le pinceau à aquarelle est généralement constitué de poils de petit-gris (un écureuil) ou de poney. Les pinceaux les plus recherchés, mais aussi les plus chers sont en poils de martre. Il est très proche du pinceau à lavis, pinceau utilisé en Extrême-Orient, mais les poils ne proviennent pas des mêmes animaux, et les propriétés sont légèrement différentes. Les poils de petit-gris retiennent mieux l'eau que les poils de poney. Le manche est généralement en bois, et les poils sont attachés au pinceau à l'aide d'une virole constituée généralement de plumes d'oies serrées par des fils de métal (non ferreux) noués par torsion. Il est de plus en plus fréquent de trouver du plastique transparent en remplacement de la plume d'oie dans les pinceaux d'étude et bas de gamme.
Peinture, Plantes, Botanique, Plantes médicinales, Euphorbiacées, Latin (langue), Mercure, Mercuriales (plantes), Mercurialis, Purgatifs, Substances vénéneuses
Planche botanique N°286 de l'Atlas des Plantes de France de Masclef, 1894 : Marcuriale vivace (Mercurialis perennis) ou Mercuriale pérenne, Chou de chien ou Cynocrambe. C'est une plante herbacée des lieux plutôt frais sur sols alcalino-calcaires de la famille des Euphorbiaceae. Son nom en latin vient de Mercure, le dieu qui découvrit les propriétés médicinales des mercuriales et Perennis pour pérenne. Elle se développe à l'ombre des arbres à feuilles caduques des régions tempérées d'Europe. Elle forme grâce à son rhizome souterrain de vastes colonies en sous-bois (plante sociale). L'ensemble de la plante est un purgatif énergique, elle est vénéneuse pour les bêtes.
Gravure, Météorologie, Dessin en noir et blanc, Camille Flammarion (1842-1925), Cosmologie médiévale, Estampes de la Renaissance, Ézéchiel, Gravure sur bois de la Renaissance -- Europe
La gravure, dite de Flammarion, ou « au pèlerin », est souvent décrite comme une gravure médiévale, à cause du sujet traité. En réalité le style indique une gravure sur bois allemande de la Renaissance. Elle représente un paysage et un ciel hémisphérique où s'accrochent le Soleil, la Lune et les étoiles, et un homme, qui, à cause de son bâton, fait penser à un pèlerin du Moyen Âge, mais que son vêtement long désigne plutôt comme un clerc, ou un étudiant. À quatre pattes sur le sol, il passe sous la voûte céleste à l'endroit où celle-ci rencontre la Terre, et la position de sa main trahit sa surprise, en découvrant ce qui se trouve au-delà. Au premier plan de ce qu'il découvre figure un rideau de flammes, qui nous désigne le "ciel empyrée" que la cosmologie médiévale plaçait au-delà de la sphère des étoiles fixes. Plus haut, l'étrange roue à deux jantes perpendiculaires est identique aux représentations de la "roue d'Ézéchiel", ce qui confirme qu'il s'agit bien du ciel empyrée chrétien, séjour du créateur. Cependant l'image du soleil à droite est étrangement tronquée, tout comme la roue d'Ezéchiel à gauche, à la différence des authentiques gravures de l'époque. Ceci laisse penser que l'image a été recadrée, et donc que l'image originale en montrait plus à gauche, dans le ciel empyrée. Elle montrait probablement ce qui provoque l'étonnement du personnage. Dans le livre de Flammarion, l'image comporte une légende : Un missionnaire du Moyen Âge raconte qu'il avait trouvé le point où le ciel et la Terre se touchent ... En regard, le texte suivant accompagne l'image : Qu'y a-t-il, alors, dans ce ciel bleu, qui existe certainement, et qui nous voile les étoiles durant le jour ? Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gravure_sur_bois_de_Flammarion.
Mille-Pattes (Brachycybe lecontii (Platydesmida) millipede) trouvé sous des bûches de bois. Comme les vers de terre, mais moins profondément, les diplopodes contribuent à la formation de l'humus, forestier notamment, ainsi qu'à l'aération du sol et au brassage de ses couches superficielles et de la matière ligneuse en décomposition.
Planche botanique de Mélampyre des prés (Melampyrum pratense), Atlas des Plantes de France, 1891. Autrefois également appelé Millet des bois, Cochelet, Sarriette jaune c'est une plante herbacée annuelle de la famille des Orobanchacées (anciennement Scrophulariacées) qui pousse dans les sous-bois, dans les clairières de mi-ombre, ou dans les taches de lumières au sol dans une forêt localement moins dense.
Peinture, Pins, Luminosité, Monotropaceae, Photosynthèse, Plantes parasites, Relations hôte-parasite
Planche botanique du monotrope (Monotropa hipopitys), Atlas des Plantes de France, 1891. C'est une plante vivant en symbiose avec des champignons ; contrairement à la plupart des plantes, elle ne contient pas de chlorophylle et n'utilise donc pas la photosynthèse. Ceci lui permet de vivre dans des conditions de très faible luminosité, par exemple dans le sous-bois de forêts denses. Elle parasite les arbres, notamment les pins.
Cliché pris par la NASA en décembre 2009 montrant les particules de suie autour de la Terre. Connu sous le nom de suie, le noir de carbone entre dans l'air par combustion incomplète du charbon, du bois et du diesel. Le noir de carbone est l'un des polluants de l'air quand il est émis par les pots d'échappement (des moteurs Diesel principalement) et par la combustion domestique ; à l'horizon 2020, dans la CEE, les petits appareils de chauffage des habitations deviendront la principale source d’émission de noir de carbone et produiront à peu près la moitié des émissions totales ; cette tendance pourrait s’accentuer si la combustion de la biomasse est préconisée comme mesure de protection du climat. L'usure des pneus sur les routes libère également du noir de carbone. C'est peut-être un produit cancérogène.
Photographie, Climat méditerranéen, Géographie, Corte (Haute-Corse. - région), Écologie des régions de climat méditerranéen
Connu par le WWF sous le nom « forêts, bois et broussailles méditerranéens » ou « forêts sclérophylles », l’environnement méditerranéen correspond à un des 26 grands biomes répartis sur l’ensemble de la planète. On y retrouve près de 20 % des espèces de plantes répertoriées, elles se sont adaptées au climat méditerranéen de ces régions : bas plafond, peu dense, peu verte, elle vit un à rythme ralenti et subit les aléas climatiques des régions méditerranéennes, une courte saison sèche, des précipitations irrégulières, des vents importants mais également le feu et les actions de l’homme qui continuent de dégrader encore plus ce biome qui a déjà perdu la moitié de ses terres potentielles. Le terme sclérophylle provient du vocabulaire grec où il signifie "à feuilles résistantes" ; ce terme s’applique aux plantes méditerranéennes comme les oliviers ou les chênes verts, aux protéacées et a été appliqué à l’ensemble de la végétation méditerranéenne qui a dû s’adapter aux contraintes du climat local.
Gravure, Impressionnisme (art), Dix-neuvième siècle, Camille Pissarro (1830-1903), Pontoise (Val-d'Oise. - région), Pontoise (Val-d'Oise) -- Rue de l'Hermitage
Paysage sous bois, à l‘Hermitage, 1879, par Camille Pissarro (1830-1903).
Petit airial, sous-bois de pinède dans le parc du Bourhailh, Pessac-33.
Le pinceau (du latin peniculus, petite queue) est un instrument de peinture, de dessin et d'écriture composé d'un manche ou hampe (en bois ou plastique) munie à son extrémité d'une touffe de poils maintenue grâce à une virole. Avant l'apparition de la virole métallique, les poils étaient maintenus grâce à une plume ligaturée par du fil en laiton : on trouve ces pinceaux, très populaires, sous l'appellation de pinceau 'monté sur plume'.
Pont sur une craste, sous-bois de pinède dans le parc du Bourhailh, Pessac-33.
Préparation de polenta. En France, elle est souvent consommée sous sa forme traditionnelle dans les repas de village. La préparation se fait traditionnellement dans un chaudron de cuivre. On utilise une cuillère en bois pour éviter que la préparation n'attache pendant la cuisson, assez longue. Parfois, on utilise un rameau dont on a enlevé l'écorce et auquel on a laissé la naissance de 4 branches, et qui est aussi utilisé pour agiter le lait lors de la préparation de fromage.
Peinture, Neige, Cartes postales, Fillettes, Bois de chauffage, Artistes russes, Elizabeth Bohm (1843–1914)
Ramassage du bois mort sous la neige, carte postale russe de Elizabeth Bohm (1843–1914).
Photographie, Coquillages, Antiquités préhistoriques, Quiberon (Morbihan), Tombes préhistoriques, Sépultures préhistoriques
Reconstitution de tombe double préhistorique, île de Téviec (Morbihan). La reconstitution de cette tombe du Mésolithique a été confiée à Philippe Lacomme qui, au début du XXe siècle, était le taxidermiste et préparateur du muséum. Il a signé cette œuvre en la datant de 1938. Les deux corps ont été ensevelis avec beaucoup de soin dans une fosse creusée moitié dans le sous-sol et moitié dans les débris de cuisine qui le recouvraient. L’ensemble est protégé par un toit fait de bois de cervidés7. Le mobilier funéraire comprend des silex et surtout des stylets en os de sanglier, ainsi que des bijoux funéraires formés de coquilles marines percées et assemblées en colliers, bracelets et anneaux de jambes. Quelques-uns des objets en os portent quelques traits gravés. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9viec
Dessins et plans, Musique, Instruments de musique, Instruments à vent, Basson, Instruments à vent en cuivre
Le basson est un instrument de musique de la famille des bois, qui apparaît à la fin du XVIe siècle en Italie sous le nom de fagotto. Il est formé d'un long tuyau de perce conique d'environ 2,50 m en bois précieux (principalement l'érable ou le palissandre), replié sur lui-même, que l'instrumentiste, appelé bassoniste, tient sur son côté droit. Le bonnet (6) est orienté vers le haut, la grande branche (5) et la petite branche (3) sont reliées entre elles par la culasse (4) en forme de U très serré. L'anche double (1) est fixée au bout d'une pièce métallique de 0,30cm, également conique et en forme de point d'interrogation appelée bocal (2).
Photographie, Phares -- France, Signaux et signalisation, Dix-huitième siècle, Monuments historiques, Barfleur (Manche), Gatteville-le-Phare (Manche), Sémaphores
Les courants forts au large de la pointe de Barfleur, et les nombreux naufrages rendent indispensable l'édification d'un phare. En 1774, sous le règne de Louis XVI, la Chambre de commerce de Rouen décide de faire construire un premier phare en granite, de 25 mètres. À son sommet, un feu de bois et de charbon brûlait continuellement. Le charbon était approvisionné à dos d'homme et laissait peu de repos aux gardiens. En 1780 le feu à charbon fut remplacé par un système de réverbères constitué de 16 lampes à huile dans une lanterne vitrée. Ce phare étant trop petit pour recevoir les lentilles modernes, et trop faible pour pouvoir être exhaussé de 32 mètres, on décide d'ériger une nouvelle tour en 1825. L'ancien phare devient sémaphore. Celui-ci est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 11 mai 2009.
Sous-bois de pinède dans le parc du Bourhailh, Pessac-33.
Gravure, Arbres, Gravure de paysages, Paysages forestiers, Peintres paysagistes, Perception des paysages, Nabis (groupe d'artistes), Post-impressionnisme (art), Félix Vallotton (1865-1925)
Sous-bois, 1920, par Félix Vallotton (1865-1925), artiste suisse naturalisé français : papier calque collé sur papier.
Peinture, Forêts, Bancs, Peintres russes, Ensoleillement, Femmes, Peintres de paysages, Ivan Shishkin (1831–1898), Forêts feuillues, Ombrelles
Paysage de parc ensoleillé, 1894, avec dame à l'ombrelle sur un banc, par le peintre paysagiste russe Ivan Shishkin (1831–1898).
À cause d'une mauvaise conception du chevalet, d'une épaisseur trop faible de la table ou de défauts de l'âme ou de la barre, la forme de la voûte de la table peut être altérée. Le principe de la réparation consiste alors à mettre sous une presse et dans l'ordre suivant : un moule correctif, ayant exactement la forme à donner à la table ; une feuille de papier frottée de savon sec, ce qui évite que sous la pression le vernis ne fasse corps avec le moule ; la table déformée, imbibée d'eau dans les zones les plus atteintes pour lui donner plus de souplesse ; une seconde feuille de papier ; un sac de sable chaud ; une pièce de bois pour appuyer uniformément sur le sac. L'ensemble est laissé ainsi vingt-quatre heures, sans trop serrer pour éviter que les fibres de la table ne soient compressées.
Tantugou, personnage mythique des Pyrénées : Tantugou apparaît sous la forme d'un vieillard barbu de haute taille, vêtu d'une tunique à capuchon, parfois de peaux de bêtes, et armé d'une massue comme son équivalent au-delà de la frontière espagnole, l'aragonais Silvan. Son rôle est d'assurer la pérennité de la vie pastorale et agricole, il surveille les récoltes et les troupeaux, dormant parfois sur un rocher non loin d'eux, chassant les voleurs ou les prédateurs de toute espèce. Il connaît tous les secrets de la nature. C'est donc un des avatars du Sylvain des Romains. Il est aussi associé au dieu gaulois Sucellos.
Tour génoise de La Parata à Ajaccio (1550). La garnison d'une tour se constituait de deux à six hommes (les torregiani) recrutés parmi les habitants et payés sur les taxes locales. Ces gardiens devaient résider en permanence dans la tour. Ils ne pouvaient s'en éloigner que deux jours maximum, pour le ravitaillement et la paye, et un par un. Ils assuraient la vigie avec les feux et signaux réglementaires: ils montaient matin et soir sur la plate-forme, renseignaient navigateurs, bergers et laboureurs sur la sécurité, communiquaient par feux avec les tours les plus proches astucieusement positionnées à portée de vue, et surveillaient l'arrivée d'éventuels pirates. En cas d'alerte, le signal donné sur la terrasse au sommet de la tour, sous forme de fumée, de feu ou d'un son de culombu (grande conque marine), prévenait les environs de l'approche d'un navire hostile. S'ensuivait le repli général des bêtes et des gens vers l'intérieur. Les deux tours les plus proches s'allumaient alors et ainsi de suite, ce qui permettait de mettre toute l'île en alerte en quelques heures. Les tours étaient toujours insuffisamment armées. Elles servaient principalement de postes douaniers et d'amers. Les torregiani négligeaient souvent leur rôle militaire, pour se concentrer sur le contrôle du commerce maritime et la perception de diverses taxes. Ils pratiquaient aussi le négoce du bois et l'agriculture sur les terres environnantes.
Tronc mort dans un fleuve (ou rivière), Forêt pluvieuse de l'Ile de Vancouver, Colombie Britanique, Canada. De tels troncs en descendant les fleuves à l'occasion d'une inondation par exemple peuvent naturellemment transporter des propagules de dizaines d'espèces de plantes et lichens, et des propagules de centaines d'espèces d'invertébrés et microorganismes sur des distances parfois importantes et jusqu'en mer. Noter les arbres qui sont déjà en train de pousser dans le bois en décomposition, profitant de l'humidité et de la lumière reflétée par l'eau. C'est ainsi aussi qu'on peut parfois trouver des arbres dont on ne comprend pas comment ils auraient pu germer ou s'enraciner sous l'eau.
Oiseaux, Peinture, Peintres français, Aquarellistes, passereaux, Dix-neuvième siècle, Hector Giacomelli (1822-1904)
C'est l'une des pièces les plus souvent reproduites de Giacomelli (1822-1909), intitulée "Passereaux alignés sur une tige de bois". On y voit vingt-quatre passereaux de toutes les couleurs, serrés les uns contre les autres et regardant dans toutes les directions. Giacomelli a illustré de Jules Michelet : L'Oiseau (1867), L'Insecte (1875) ; d'André Theuriet : Les Nids (1879), Sous Bois (1883), Nos Oiseaux (1886) ; de François Coppée : Les Mois illustrés (1891) ; d'Alfred de Musset : Histoire d'un merle blanc (1904).